Un Aurillacois de 38 ans aurait détourné plus de 21 000 euros de carburant. Ceci en utilisant une carte d'entreprise, pour ensuite revendre ce même carburant. Il était jugé ce jeudi 22 mai 2025, devant le tribunal correctionnel.
C'est une histoire peu banale qui nous vient d'Aurillac (Cantal). Un homme de 38 ans, "Monsieur R" (le nom a été changé), était jugé ce jeudi 22 mai pour escroquerie. Ceci au préjudice de la société Potel Assainissement. Et pour cause, il aurait détourné plus de 21 000 € de carburant. Le tout entre janvier et septembre 2024, rapporte Actu Cantal.
Pour cela, le prévenu aurait utilisé une carte professionnelle de carburant de la société. Et de faire des pleins allant jusqu'à 600 litres d'un coup, dans des stations essence Avia. Ce qui peut approcher, voire dépasser les 1 000 € ! Ceci pour son usage personnel mais aussi en remplissant quatre cuves louées dans un véhicule utilitaire. Ceci avant de la revendre...
Ainsi, entre janvier et septembre 2024, les comptes du prévenu ont connu des rentrées en espèces inhabituelles. L'homme aurait engrangé pas moins de 8 280 €. Et d'assurer qu'il s'agissait de la vente de baskets et d'un scooter. Sans fournir de preuves de cela.
Le tout quand l'entreprise, elle, évoquait "21 370 €" de préjudice. Ce qui peut représenter "une perte importante qui peut fragiliser l'entreprise". Et l'homme de reconnaître avoir été filmé en train de faire le plein à des moments-clés de l'enquête. Il était, de plus, identifié grâce à sa plaque d'immatriculation.
L'homme se défendait malgré tout. "Aucun élément tangible ne permet de dater précisément les faits avant août, hormis les relevés et les images d’une seule vidéo", relevait ainsi la défense. Et "Monsieur R" d'assurer avoir trouvé la carte au sol "un soir devant l'établissement de nuit le Bobo". Avant d'en faire usage seulement en août.
Pas de quoi convaincre le ministère public, qui a demandé 21 mois d'emprisonnement, avec un sursis probatoire de deux ans. Ceci avec l'obligation d'indemniser la société d'assainissement et l'interdiction de porter une arme pendant trois ans. "Monsieur R n'en est pas à son coup d'essai", justifiait sa représentante, Adeline Gannac.
Car effectivement, l'homme était déjà connu des autorités. Il était contrôlé en récidive positif aux stupéfiants, en janvier 2025. Les gendarmes trouvaient également une matraque télesecopique sous le siège de son véhicule, lors de leur intervention.
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