Dans le cadre de l'affaire des airbags Takata, certains constructeurs ont émis un stop drive, c'est-à-dire une immobilisation par précaution. Si ce stop drive est bravé, quels sont les risques au niveau de votre assurance ? Gardez-vous votre protection ? On vous dit tout.
Le risque de rouler avec une voiture ayant reçu un ordre de stop drive pose évidemment la question de l'assurance du véhicule. Dans le principe, non, puisqu'il faut une immobilisation juridique du véhicule pour que cela annule l'assurance dudit véhicule.
Les occupants tiers du véhicules et les conducteurs et passagers impliqués dans d'autres véhicules seront couverts, puisqu'un stop drive n'est aucunement une immobilisation légale. L'assurance ne peut donc pas exclure les tiers concernés par l'accident et les indemnisera quoi qu'il arrive.
En revanche, le conducteur du véhicule pourrait avoir des problèmes si l'assurance juge qu'il a ignoré une consigne de sécurité. Il faudra pour cela confirmer que les dommages matériels et corporels subis sont bien en lien avec un airbag défectueux. Si c'est le cas, il est probable que la compagnie d'assurance refuse d'indemniser ces préjudices.
Dans ce cas, le conducteur lésé pourra se retourner contre le constructeur pour obtenir réparation après avoir subi des dommages. Mais là encore, le constructeur pourra faire valoir la consigne de stop drive, et le fait que la personne ait bravé cette interdiction, même non légale.
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