La gestion des airbags Takata défectueux, une "improvisation totale" dénonce l'UFC-Que Choisir
L'UFC-Que Choisir critique durement l'attitude du gouvernement face aux airbags Takata défectueuxCredit Photo - Pineapple fez / Wikimedia Commons
Le 26/06/2025
L'UFC-Que Choisir se lâche encore au sujet des airbags Takata défectueux. L'association critique l'attitude du gouvernement, qui vient de renforcer les mesures de rappel à ce sujet. Et de dénoncer une "improvisation la plus totale" à ce sujet.
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Le gouvernement est dans le viseur de l'UFC-Que Choisir. L'association critique encore durement l'attitude de ce dernier dans le cadre de la gestion de la crise des airbags Takata défectueux. Marie-Amandine Stévenin, présidente de l'association, lâchait ses coups sur Franceinfo ce mercredi 25 juin.
"On est quand même dans une sorte, malheureusement, d'improvisation la plus totale puisque ça fait quatorze mois que ça dure." "Et l'an dernier déjà, la difficulté était de nous dire, quand on réclamait en urgence plus de réparations, que les lignes de réparation, c'était embouteillé. Donc en un an, c'est regrettable qu'il n'y ait pas eu de solution qui ait été prise."
"Il n'y a aucune mesure qui était prise par les constructeurs qui semblait répondre à l'urgence et au caractère grave de la situation."
"On voit bien que l'analyse des risques qui avait été faite n'était pas tout à fait fiable, puisqu'on continue à avoir des accidents mortels. Qui plus est dans des zones où on nous disait l'an dernier qu'elle n'était pas à risque, puisque Reims était au-dessus de cette ligne Nord-Sud qui avait été tracée un peu arbitrairement."
L'UFC-Que Choisir demande une enquête sur les airbags Takata défectueux
La présidente de l'association faisait une référence directe au décès d'une automobiliste survenu ce 11 juin à Reims à cause d'un airbag Takata défectueux. Ce qui a poussé le gouvernement à agir un peu plus.
Ce dernier a étendu la procédure de rappel "stop drive", imposant l'immobilisation des véhicules concernés, à 800 000 nouveaux véhicules. Le ministère des Transports doublait cette mesure d'un autre rappel. Celui de toutes les voitures équipées d'airbags Takata défectueux sans exception. Ce qui concerne 600 000 voitures.
Un moyen de "prendre une grosse marge de sécurité avec cesmesures", selon le ministère. Pas de quoi convaincre Marie-Amandine Stévenin, qui demande une enquête sur toute la chaîne de responsabilité :
"On a un organisme en France, c'est le gendarme des constructeurs, un service de surveillance du marché des véhicules et des moteurs, on aimerait savoir quel rôle il a joué. On demande que toute la chaîne de responsabilité soit sont enquêtée, soit analysée."
Rappelons que l'UFC-Que Choisir a déjà porté plainte au sujet des airbags défectueux en début d'année. Ce contre les groupes et constructeurs automobiles comme Stellantis, BMW, Volkswagen, Mercedes ou Toyota. Et de demander la création d'une commission d'enquête parlementaire à ce sujet.
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L'UFC-Que Choisir se lâche encore au sujet des airbags Takata défectueux. L'association critique l'attitude du gouvernement, qui vient de renforcer les mesures de rappel à ce sujet. Et de dénoncer une "improvisation la plus totale" à ce sujet.