Depuis le début du scandale des airbags Takata, de nombreuses plaintes ont été déposées. A la fois par les familles des victimes, mais aussi par des associations. Le ministère de la Justice a demandé à une juridiction parisienne de les regrouper.
Le scandale des airbags Takata continue. Malgré de nombreuses campagnes de rappel - dont une concernant un million de voitures à travers toute l'Europe - des véhicules circulent toujours. Dans ce département français, pas moins de 20 000 autos équipées avec la marque japonaise seraient encore sur les routes.
Le bilan humain est désastreux. 29 accidents déplorés. 12 morts au total depuis le début en France, selon les chiffres officiels. Un nombre sous-estimé selon des avocats de familles de victimes, qui recensent 19 décès de leur côté.
Depuis des années, de nombreuses plaintes ont été déposées ; à la fois par des familles de victimes, mais aussi par des associations. UFC Que Choisir maintient la pression avec une nouvelle plainte déposée ces dernières semaines. Tous ces dossiers vont être traités à Paris.
Toutes ces procédures vont être regroupées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Paris, sur demande du ministère de la Justice, comme on l'apprend dans Le Parisien. "La Jirs va examiner la question des responsabilités, souhaite UFC Que Choisir. Viendra ensuite celle de l’indemnisation des victimes ainsi que du préjudice des clients."
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