Citroën fait immobiliser de nouveaux modèles de C3 et DS3 à cause des airbags Takata. Ce qui concerne de très nombreux véhicules de diverses années. On fait le point sur les voitures concernées par cette nouveauté dans cette affaire.
C'est un nouveau coup de tonnerre dans l'affaire des airbags Takata. Citroën demande l'immobilisation immédiate de certains modèles de C3 et de DS3 tant que les airbags ne sont pas changés. La faute à un nouveau décès récent d'automobiliste, ce 11 juin, à cause de ces éléments dangereux.
Cela ne concerne pas toutes les C3 mais en touche énormément tout de même. Dans le détail, cela va concerner les modèles immatriculés entre 2008 et 2019. Ce après une demande du ministre des Transports, appuyant le choix de Citroën de demander l'immobilisation de tous ces véhicules.
Rappelons qu'initialement, seuls les véhicules les plus anciens, entre 2008 et 2013, étaient touchés par le rappel "Stop Drive" d'immobilisation du véhicule. Les propriétaires de ceux entre 2014 et 2019 avaient été contactés par la marque pour faire changer leurs airbags. Sans "Stop Drive". Un porte-parole de Stellantis précisait ce choix :
"Nos analyses ne montraient pas de risque de dégradation au-delà de 2013." "On est en train de réévaluer la situation afin de prendre les mesures nécessaires".
"On a décidé de passer les véhicules en stop drive pour accélérer leur prise en charge", déclarait aussi mardi le nouveau directeur de Citroën, Xavier Chardon, à l’AFP. Une extension qui se cale sur le rappel en place depuis avril 2024 dans le sud de la France et de l'Europe.
En attendant, cette nouvelle va donc perturber de nombreux automobilistes dans les jours et les semaines à venir. Car 441 000 voitures Citroën C3 et DS3 équipées d’airbags Takata défectueux sont concernées par cette nouvelle immobilisation en Europe (Belgique, Allemagne). Dont pas moins de 82 000 en France. Ce en plus de celles qui avaient déjà été immobilisées.
Malgré tout, la situation avance. Sur plus de 690 000 Citroën C3 et DS3 touchées par le problème dans l'Hexagone, 481 000 ont été traitées indiquait Stellantis à l'AFP ce mardi. Soit 69,7% des véhicules en question.
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