Ce samedi 29 mars était une journée internationale d'opposition à Elon Musk. Alors des manifestants, notamment aux Etats-Unis, n'ont pas hésité à manifester devant des concessions Tesla. Et de réclamer le départ d'Elon Musk du gouvernement Trump.
Des manifestants devant des concessions Tesla, on en a presque l'habitude désormais. Mais ce samedi 29 mars était un jour particulier. Une journée internationale d'opposition à Elon Musk était organisée. Un événement à l'appel, notamment, des militants écologistes de Planet Over Profit. Des appels au rassemblements étaient lancés en Europe et aux Etats-Unis.
Des centaines de manifestants se sont donc rassemblés devant des magasins Tesla aux Etats-Unis ce samedi 29 mars. Le constructeur dirigé par Elon Musk était notamment la cible de ses opposants. Cela s'est vu à New-York. Le Tesla store de Manhattan était la cible de 500 à 1 000 personnes, demandant la démission du gouvernement Trump d'Elon Musk.
Un rassemblement se déroulant sans souci à New-York, avec la présence d'un important dispositif policier. Tout comme à Washington, où 150 manifestants se sont rassemblés dans une ambiance festive. Et des manifestants de scander qu'"Elon Musk doit partir". Quand Planet Over Profit demandait "d'arrêter Musk", ce qui "va permettre de sauver des vies et protéger notre démocratie".
Des rassemblements se tenaient aussi en France. À Beauvais (Oise) notamment, des manifestants se sont rassemblés devant des Superchargeurs de la marque américaine. Une poignée de manifestants étaient là pour soutenir le "Tesla Takedown", (à bas Tesla). Mais aussi en Allemagne devant l'usine Tesla de Berlin, ou encore à Barcelone et Lausanne.
Elon Musk et Tesla n'ont pas encore répondu ou commenté ces rassemblements. Rappelons que les manifestations se multiplient depuis plusieurs semaines. Jeudi, un Américain était même soupçonné d'avoir incendié cinq véhicules de la firme d'Austin, avant de les cribler de balle avec un fusil semi-automatique à Las Vegas. Il était placé en détention provisoire et encourt 20 ans de prison pour ces faits.
Rappelons toutefois que le gouvernement américain est ferme contre ces attaques. Il les considère comme du "terrorisme intérieur", rappelait encore cette semaine la ministre de la Justice, Pam Bondi. Des propos durs, proches de ceux de Donald Trump évoquant également du terrorisme il y a peu.
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