Vendue depuis 2018 en Europe, l’actuelle génération de Lexus ES laisse sa place à une nouvelle génération dévoilée au salon de Shanghai, en Chine. Emblématique pour la marque depuis ses débuts en 1989, la berline premium va plus loin à chaque nouvelle mouture en offrant plus de confort et une électrification de plus en plus poussée. La huitième génération d’ES ne déroge pas à la règle, en évoluant déjà largement côté dimensions. Elle atteint 5,14 m de long, soit 16,5 cm de plus qu’avant ! L’empattement affiche 2,95 m (+ 8 cm) tandis que la largeur (1,92 m, + 5 cm) et la hauteur (1,56 m, + 11 cm) progressent aussi.
La berline change radicalement de style, notamment avec un style façon fastback à l'arrière.
L’avant est proche des récentes productions de Lexus, avec son museau plongeant comme les RX et RZ, encadré de projecteurs fins. La partie haute se compose de feux de jour et clignotants en deux L superposés, tandis que les phares sont cachés juste en dessous, et prolongés d’un large insert vertical noir. En bas du pare-chocs, la grille d’aération est encadrée par des petits losanges. Tout le bas de caisse est traité en noir, ce qui permet de réduire un peu la hauteur de caisse imposée par les batteries. Le capot très creusé donne quant à lui du caractère à la berline, tout comme les portes évidées et marquées par des lignes de force remontant vers la custode. Celle-ci hérite d’une troisième vitre contrairement à la précédente génération et à la Camry.
Un style façon fastback
La cellule d’habitacle est dessinée en fuseau, façon fastback, ce qui donne l’impression de voir un coupé quatre portes. Le dessin du coffre fait penser à un hayon, mais il s’agit bien d’une malle traditionnelle de berline tricorps. Voilà qui rassurera les clients professionnels comme les taxis, historiquement attachés à cette silhouette. Le couvercle de la malle est barré par un bandeau lumineux qui se prolonge jusqu’aux ailes, sur lequel est inscrit le nom Lexus illuminé. Le pare-chocs adopte des inserts et des plis de carrosserie qui remontent vers la malle en léger bec de canard.
L'habitacle déçoit un peu par sa présentation très (trop ?) épuré et sans l'âme Lexus.
A l’intérieur, en revanche, c’est un peu la déception. Lexus change radicalement de philosophie avec un nouveau langage stylistique “Clean x Tech”, très (trop ?) épuré. La planche de bord ne ressemble à aucune autre Lexus, et pourrait être confondue avec des productions chinoises sans âme. L’habitacle dispose d’un grand écran central de 14” équipé d’un nouveau système multimédia LexusConnect (espérons qu’il soit plus rapide qu’avant !), tandis que les compteurs numériques sont sur une dalle numérique de 12,3” asymétrique. Le volant est également nouveau, avec des commandes physiques rassemblées sur les deux branches latérales et un logo Lexus en toutes lettres. Heureusement, le constructeur japonais a tout de même intégré quelques matériaux chics comme du bambou sérigraphié et illuminé sur les contreportes, du métal sur les inserts et la molette de volume ou encore du similicuir sur la planche de bord et les sièges. De même, l’équipement peut être complété par un système audio Mark & Levinson. Enfin, les commandes de climatisation placées sous l’écran sont “cachées” et invisibles lorsque le véhicule est éteint, ce qui participe à l’effet épuré.
Deux variantes électriques pour la première fois sur l'ES
Partageant historiquement ses dessous avec la Toyota Camry, la Lexus ES reçoit pourtant le renfort d’une plateforme “K” revue pour y intégrer des motorisations électriques. C’est la première fois que la berline en propose. Elle conserve toutefois des variantes hybrides, avec un quatre-cylindres 2.5 essence de 201 ch (et 247 ch sur certains marchés) proposé en traction ou en transmission intégrale avec une boîte eCVT. Mais la vraie nouveauté, c’est l’apparition d’une ES électrique au sein de la gamme. Celle-ci reprend les moteurs électriques du RZ récemment restylé (et donc du Toyota bZ4X) avec 224 ch pour la version traction 300e et 343 ch pour la variante bi-moteur 500e avec transmission intégrale Direct4. Pour le moment, Lexus ne donne pas d’indication sur la batterie embarquée ni sur l’autonomie estimée. Il faudra donc patienter encore quelques mois, avant la commercialisation en Europe prévue au printemps 2026.
Photos : DR.
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En résumé
Lexus dévoile la huitième génération de sa grande berline ES au salon de Shanghai. Plus grande, elle se démarque par un dessin plus typé fastback et des motorisations à la fois hybrides et électriques pour la première fois.