Le président de la métropole de Lyon défend la ZFE
La part de la voiture dans les déplacements va être réduite à LyonCredit Photo - PxHere
Le 04/07/2025
Lyon a appliqué les ZFE dès leur entrée en vigueur, c'est-à-dire le 1er janvier 2023, et la préfecture du Rhône aimerait les prolonger malgré la menace qui plane dessus. Le président de la métropole défend le bilan, notamment environnemental mais aussi en matière de santé, et espère conserver ce principe.
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Récemment, la suppression des ZFE a été décidée et pourrait être entérinée rapidement, malgré les investissements déjà réalisés par les villes. En effet, on est déjà dans la troisième année d'application des Zones à Faibles Emissions, et les métropoles y voient des arguments positifs.
C'est le cas dans la métropole de Lyon, dont le président Bruno Bernard défend le bilan de l'application des Zones à Faibles Emissions. Selon lui, les habitants ont joué le jeu, volontairement ou non, en délaissant la voiture et en changeant même de véhicules pour certains. Mais c'est surtout l'utilisation des mobilités douces qui a progressé.
"Le gros chantier de notre mandat sur les mobilités, c'est offrir des alternatives à la voiture individuelles", a-t-il expliqué à BFM Lyon. "C'est avoir eu 120 000 abonnés de plus aux transports en commun en cinq ans. C'est l'explosion de l'utilisation du vélo, et rien qu'au mois de juin, sur le Vélov avec le vélo électrique, ce sont 53 000 personnes par jour qui prennent le vélo électrique par jour en semaine. Cela fait 12 % de circulation en moins."
"Le dioxyde d'azote a baissé de 37 % en 5 ans"
Il espère encore que la suppression des ZFE ne sera pas validée définitivement, notamment parce que ce sont les plus défavorisés qui en paieront le prix. "D'abord, on verra si elle est supprimée, je pense qu'elle ne le sera pas, et je pense que la loi ne sera pas applicable par rapport à ce que dira le Conseil constitutionnel. Mais on peut dire qu'elle porte ses fruits, cette ZFE. Ici sur le territoire, la pollution diminue plus fortement qu'ailleurs."
"Sur le périphérique lyonnais, où c'est le plus pollué et où les personnes qui vivent autour sont les plus précaires, le dioxyde d'azote a baissé de 37 % en cinq ans. Et c'est aussi lié au renouvellement des véhicules, qui s'est accéléré grâce aux ZFE. Donc ça fonctionne."
Bruno Bernard s'en prend aux opposants des ZFE qui nient le bilan environnemental positif de ces dispositions. "On ne peut pas négocier avec la santé publique. Pour ceux qui voudraient supprimer les ZFE, n'ont proposé aucune solution alternative et nous expliquent que les camions les plus polluants qui sont interdits depuis cinq ans pourraient revenir, c'est du populisme."
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Le président de la métropole de Lyon défend le bilan des ZFE, notamment sur le plan environnemental mais aussi en matière de santé, et espère conserver ces dispositions entrées en vigueur le 1er janvier 2023 dans la capitale du Rhône.