Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Grégory Doucet, maire de la ville, ont manifesté leur mécontentement suite à la décision de l'Assemblée Nationale de supprimer les ZFE.
Ils était des fervents défenseurs des ZFE. Bruno Bernard, président de la Métropole, et Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, sont révoltés après le vote de l'Assemblée Nationale en faveur de la suppression des ZFE.
Il faut dire que c'est à Lyon que l'on trouve la ZFE la plus restrictive de France. Sont interdits les véhicules Crit'AIr 3, 4 et 5 au coeur de la ville - comme pour Paris, Montpellier et Grenoble. Surtout, cette zone est active sept jours sur sept. Et contrairement au chef-lieu de l'Hérault, les contraventions sont de rigueur pour ceux qui ne respecteraient pas la législation en place. Forcément, cette suppression va à l'encontre des valeurs des élus locaux.
Le président de la Métropole, Bruno Bernard parle d'un "recul tragique et d'un coup porté à des années d’efforts inlassables pour protéger la santé des Lyonnais et des habitants" lit-on chez Actu.fr. "Les députés ont choisi de freiner ce chemin vers la santé" selon lui.
L'élu à la tête du territoire dit "ressentir une tristesse profonde, mêlée d’une colère, face à cette décision qui relègue la santé publique au rang de priorité négociable, sacrifiée sur l’autel de calculs politiques et d’une complaisance populiste qui gagne du terrain."
Même son de cloche chez Grégory Doucet, qui dénonce un "vote contre le santé." Il regrette surtout la récupération politique de ce débat.
"Les groupes populistes de tout bord à l’Assemblée nationale ont voté contre la santé des Françaises et des Français. En mettant fin aux aides au changement de véhicule, le gouvernement a condamné les ZFE. Les résultats sont là. La pollution recule. Le trafic baisse. Les accidents aussi."
Les propos des élus lyonnais font échos à ceux de la capitale. Rapidement après le vote, Anne Hidalgo et la mairie de Paris ont publié un communiqué fustigeant cette décision.
"Supprimer les ZFE, c'est renier des années d'efforts, fragiliser les villes engagées et envoyer un signal de recul inacceptable. Ce recul fait suite à une longue série de reculs très préoccupants pour la santé de la population et notre environnement."
Retrouvez notre article complet concernant la réaction de la mairie de Paris ci-dessous.
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